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REYNOLDS (Joshua), Cupid Undoing Venus s Belt 1788 - FALLA (Manuel de), espana, malaguena



REYNOLDS (Joshua), Cupid Undoing Venus s Belt 1788 - FALLA (Manuel de), espana, malaguena
(taille reelle)
Sir Joshua REYNOLDS - Cupidon desserant le ceinture de Venus (1788)


De l’épiderme sur la soie glissent des frissons argentés,
Et l’étoffe à la chair renvoie ses éclairs roses reflétés.

Théophile GAUTHIER - La comédie de la mort

Sir Joshua REYNOLDS - Cupidon desserant le ceinture de Venus
Très tôt, Vénus peinte ici par Sir Joshua REYNOLDS s'approprie les attributs de la déesse Aphrodite. Ainsi le miroir et la ceinture magique (le ceste) -qu'elle prêtait parfois à Héra pour raviver l'amour de son époux volage- où étaient renfermées les grâces, les attraits, le sourire engageant, le doux parler, le soupir le plus persuasif, le silence expressif et l'éloquence des yeux, c'était un cadeau de mariage de Zeus, font partie de ses atouts.
Oil on canvas. 127.5 x 101 cm,Hermitage Museum, St. Petersburg reynolds


D’où te vient cette robe étrange
Qui semble faite de ta chair,
Trame vivante qui mélange
Avec ta peau son rose clair ?

Est-ce à la rougeur de l’aurore,
A la coquille de Vénus,
Au bouton de sein près d’éclore,
Que sont pris ces tons inconnus ?

Ou bien l’étoffe est-elle teinte
Dans les roses de ta pudeur ?
Non ; vingt fois modelée et peinte,
Ta forme connaît sa splendeur.